TARDIF, Roch

1928-2018

Est décédé paisiblement, à Boone, dans l’état de la Caroline du Nord, le 31 janvier 2018, à l’âge de 89 ans et 1 mois, M. Roch Tardif, époux de feu Mme Thérèse Paré, demeurant à Boone et autrefois de Roberval. Il était le fils de feu M. Prosper Tardif et de feu Mme Éva Girard. La famille accueillera les parents et amis l’été prochain au

Complexe funéraire Marc Leclerc
100, rue Paré
Roberval

Le jour et les heures d’accueil seront annoncés à une date ultérieure.

Il était le père de : Odette Tardif (Perry Pinske), Benoît Tardif (Karen Moch) et feu Daniel Tardif;

le grand-père de : Kaitlin et Nicholas Tardif;

le frère de : feu Léo Tardif (feu Marianne Duchesne), feu Gaston Tardif (feu Anne-Marie Robitaille), feu Sylvio Tardif, feu Paul Tardif, jumeau de feu Paulette Tardif, religieuse des sœurs Antoniennes de Marie, feu Rosaire Tardif (feu Yolande Bluteau), feu Marcel Tardif (feu Pierrette Pruneau), feu Pierrette Tardif (feu Armand Laforest), feu Bérangère Tardif (Lucien Roy) et feu Bernard Tardif (Brigitte Boivin);

le beau-frère de : feu Lucille Paré et Olivette Paré (Lucien Savard);

l’oncle de : feu Claudette et feu Jocelyne Tardif, Jean-Yves, Denis, Raymond, Line, Monique, Réal, Richard, Paule et Manon Tardif, Lise, Doris, Martine et Jean Tardif, Gaétan, Judith et Yvan Tardif, Joseph-Marc, feu Sylvie, Claude, Claire, feu Pierre et Jacinthe Laforest, Céline et Diane Roy, Caroline et Gina Tardif.

Également, il laisse plusieurs autres parents et amis.

Que vos témoignages de sympathie se traduisent par une pensée ou une prière sincère.

« Il y a deux ans seulement, à 87 ans, Roch à sa retraite, coupait 30 cordes de bois, grimpait aux arbres à abattre ou à élaguer. Il interrompait son travail de pauses boissons gazeuses, calé dans sa chaise pliante, pour mieux contempler son œuvre et la nature qu'il aimait profondément. Lui et Thérèse avaient suivi leur fille Odette pour s'établir à Boone en Caroline du Nord, dans les collines des 'Montagnes bleues', une zone de la chaîne des Appalaches (berceau du trappeur et chasseur Daniel BOONE). L'environnement de sa maison, bien que couvert d'arbres, était sans moustique disait-il, un plaisir incommensurable. La musique et les documentaires télévisés occupaient de son temps de loisir. Il parcourait ainsi le monde de façon instructive racontait-il sans avoir besoin de quitter son fauteuil.

Auparavant, il avait passé une vingtaine d'années en Floride. Il logeait dans un parc de maisons mobiles, travaillant comme peintre en bâtiment.

Plus tôt, il avait sillonné plusieurs états du nord comme monteur de lignes électriques, un dur métier commencé au Québec. Il nous racontait que plus jeune, il avait entre autres travaillé à ériger la première ligne électrique reliant Roberval à Chibougamau (environ 300 kilomètres franc nord). Le jour, il marchait dans le corridor de forêt dégagé, raccordant les fils d'un poteau à l'autre. La nuit venue, il couchait à même le sol infesté de moustiques. L'automne arrivant, il se réveillait parfois entouré de givre et de flaques de glace.

Dès son adolescence, maman nous rappelait avoir vu ce jeune homme grêle quitter la maison familiale à pied pour aller dans les chantiers forestiers de la Lièvre.

Que de souvenirs de l'homme restent aujourd'hui dans les mémoires de chacun de nous, en particulier d'Odette et de Benoît, ses enfants qui lui survivent.

Comme il disait de temps à autre, 'Du plus grand de ce monde au plus petit, nous passons tous par là', faisant référence à cette mort inévitable. Et il a un jour ajouté : 'La vie est un test, un passage durant lequel il faut trouver ou retrouver l'équilibre, et faire la paix avec soi-même'.

L'homme des arbres, des poteaux et des pinceaux avait acquis une réelle sagesse; et peut-être bien cette paix recherchée.


Pour information : (418) 275-3335, télécopieur : (418) 275-0188, courriel : [email protected], site web : www.maison-marc-leclerc.com

Direction funéraire : Maison Marc Leclerc Ltée de Roberval (membre de la Corporation des thanatologues du Québec)