Avis de décès
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LAROCQUE, M. Jean-Paul
1938 - 2024Sherbrooke
Au CHSLD St-Vincent de Paul de Sherbrooke, le 15 avril 2024, s’est éteint M. Jean-Paul Larocque à l’âge de 86 ans.
Jean-Paul était un orphelin de Duplessis. Les orphelins de Duplessis sont ces enfants pris en charge de 1935 à 1964 par des congrégations religieuses et placés dans des orphelinats de la province. Plusieurs d'entre eux ont été faussement étiquetés comme ayant des troubles de comportement ce qui les rendait inaptes à l'adoption.
Il était parfois un peu têtu, avec son 5’ 5’’. Enfant institutionnalisé, il a été obligé de se défendre pour faire sa place, pour se faire entendre et se protéger des caïds plus âgés.
Jean-Paul n’a pas eu une jeunesse facile, il a bossé dur, dès l’âge de 11 ans, à l’usine Paton. Il a dû se débrouiller seul faisant mille et un métiers au fil du temps.
Avec un peu de recul, il est facile de comprendre pourquoi il aimait tant prendre des photos. Comme il n’avait pas de passé…il a voulu s’en créer un. Il aimait les objets, les antiquités qu’il aimait rénover, les bijoux, les jouets… car il n’en a jamais eu. Il était amoureux de sports : hockey, baseball, course automobile.
Il a vécu une grande partie de sa vie au cœur de sa ville de Sherbrooke, plus précisément sur la rue Wellington Nord. Photographe amateur, il a toujours eu la Wellington au cœur de sa passion. Bon nombre de ses photos sont déposées aux archives du Musée d’histoire de Sherbrooke.
Nous sommes touchés par son départ. Salut Jean-Paul !
Nous désirons remercier le personnel infirmier du département CHSLD St-Vincent de Paul ainsi que les préposés aux bénéficiaires qui ont fait preuve d’empathie.
L’inhumation aura lieu au cimetière St-Michel de Sherbrooke, le 31 mai 2024, à 15h00.
Jean-Paul était un orphelin de Duplessis. Les orphelins de Duplessis sont ces enfants pris en charge de 1935 à 1964 par des congrégations religieuses et placés dans des orphelinats de la province. Plusieurs d'entre eux ont été faussement étiquetés comme ayant des troubles de comportement ce qui les rendait inaptes à l'adoption.
Il était parfois un peu têtu, avec son 5’ 5’’. Enfant institutionnalisé, il a été obligé de se défendre pour faire sa place, pour se faire entendre et se protéger des caïds plus âgés.
Jean-Paul n’a pas eu une jeunesse facile, il a bossé dur, dès l’âge de 11 ans, à l’usine Paton. Il a dû se débrouiller seul faisant mille et un métiers au fil du temps.
Avec un peu de recul, il est facile de comprendre pourquoi il aimait tant prendre des photos. Comme il n’avait pas de passé…il a voulu s’en créer un. Il aimait les objets, les antiquités qu’il aimait rénover, les bijoux, les jouets… car il n’en a jamais eu. Il était amoureux de sports : hockey, baseball, course automobile.
Il a vécu une grande partie de sa vie au cœur de sa ville de Sherbrooke, plus précisément sur la rue Wellington Nord. Photographe amateur, il a toujours eu la Wellington au cœur de sa passion. Bon nombre de ses photos sont déposées aux archives du Musée d’histoire de Sherbrooke.
Nous sommes touchés par son départ. Salut Jean-Paul !
Nous désirons remercier le personnel infirmier du département CHSLD St-Vincent de Paul ainsi que les préposés aux bénéficiaires qui ont fait preuve d’empathie.
L’inhumation aura lieu au cimetière St-Michel de Sherbrooke, le 31 mai 2024, à 15h00.
